Le site de l’Abattoir d’Anderlecht et ses environs dans la ligne de mire de la Région Bruxelles-Capitale. La volonté de « revitalisation » des autorités publiques se traduit par la mise en place de deux contrats urbanistiques. Cependant, ce site est loin d’être à l’état léthargique. Au contraire : en pleine activité, il fournit de l’emploi aux populations immigrées et imprègne une atmosphère populaire où des langues et cultures des quatre coins du monde cohabitent. Le risque de gentrification que la rénovation implique, met en danger cette mosaïque à l’équilibre fragile. La mixité de langues parlées par les habitants n’est pas prise en compte dans les processus de « concertation citoyenne » malgré le travail d’acteurs locaux militants. Fatalement, les voix des premiers concernés se voient écartées du débat…
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