Do a vécu dans les logements sociaux à Bruxelles.
A 14 ans il arrête l’école pour travailler dans l’horeca. Il commence à bien gagner sa vie. Il a une maison, une femme, et une lle.
Puis sa vie bascule. Il se retrouve avec des dettes et une peine de travaux d’intérêt généraux. Il reçoit une allocation et un appartement du CPAS (Centre Public d’Actions Sociale), où il est encore domicilié.
Mais cette vie ne lui convient pas. Il décide d’habiter dans la forêt.
« On voudrait même faire un éco-village avec de la permaculture et tout. »
Do et ses amis sont déjà bien installés. Ils ont même créé un potager dans lequel ils cultivent en été. Mais leur situation reste incertaine. Ils savent que le propriétaire du terrain privé sur lequel ils vivent pourrait à tout moment leur demander de partir. Et que ce propriétaire aurait toute la liberté de détruire leur cabane et d’abattre les arbres pour les vendre sur le marché du bois. En attendant, cela fait maintenant près d’un an qu’on les laisse tranquilles, même si la police passe de temps en temps pour vérifier que tout se passe bien. Vivre dans la forêt, c’est accepter d’être le bienvenu dans un endroit où on est malgré tout un intrus.
« Cette vie, j’y ai été contraint. Mais je l’ai aussi choisie et acceptée »
