Le terme Magical Girl (Maho Shojo) apparait pour la première fois au Japon en 1970 pour définir un nouveau genre de récit : une (ou plusieurs) jeune fille se retrouve en possession de pouvoirs magiques dans un monde où la magie n’existe pas.
Ces pouvoirs à puissance variable lui sont bien souvent accordés dans un but noble, comme sauver un monde en danger.
Généralement jeune adolescente (voire enfant), notre protagoniste alternera combat pour la justice et vie quotidienne d’écolière de son temps. Chaque combat est précédé d’une scène de « transformation », qui permet à l’héroïne de changer d’apparence (pour conserver son anonymat telle une justicière masquée) ainsi que d’utiliser ses pouvoirs (sans quoi elle ne peut pas se battre). Son apparence est alors bien loin de celle d’une guerrière comme on en a l’habitude ; jupons, froufrous, rubans et bijoux constituent ladite tenue de combat.
Les pouvoirs magiques sont diversifiés, allant de projection de brume à explosion à l’échelle du système solaire (deux exemples provenant de Sailor Moon).
Les séries qui m’ont le plus inspirée sont Sailor Moon de Naoko Takeuchi (1995, 18 tomes) et
Precure (2005, série animée de 18 saisons de 50 épisodes, encore en cours).
En 50 ans, nulle doute que le genre a réussi à se renouveler et se diversifier. Ce n’est par ailleurs plus qu’un genre uniquement japonais, mais aujourd’hui exploité à l’internationale.