Circuit-court

Bunny Villano (ESA), Sonia Cesar Mesquita (ULB)

Comment faire face à l’urgence climatique ? Une solution intéressante : le circuit-court.

Il s’agit d’une manière de consommer qui n’engage qu’un, voir aucun, intermédiaire entre le producteur et le consommateur. En d’autres termes, le client peut avoir un contact direct avec la personne qui a créé le produit artisanal qu’il consomme, comestible ou non, sans avoir à passer par une grande chaine de distribution.

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Conjointement à la crise du Covid-19, la résolution de raccourcir des chaines d’approvisionnement mondiales, de même que de réduire l’impact environnemental dû aux modes de production et de consommation, s’est intensifiée.

La société de consommation, en raison de l’industrialisation croissante, accorder une importance démesurée aux désirs du consommateur, de façon qu’il puisse profiter des biens de consommations ainsi que des services. Étant constamment stimulé via des techniques marketing ou publicitaires, l’individu représente un « client potentiel » poussé à consommer jusqu’à bien au-delà de ses besoins.

L’une des plus grandes conséquences de ce type de société est le gaspillage alimentaire. Dans le monde, près d’un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine est jetée chaque année, que ce soit au moment de la vente (distribution) ou directement chez le consommateur (des produits périmés par exemple). D’après les chiffres de Bruxelles Environnement, en se concentrant seulement sur la capitale belge, le gaspillage représente environ 25.000 Tonnes de la production en uniquement une année. Paradoxalement à cela, plus de 45 millions de personnes dans plus de 40 pays différents étaient proches de la famine à la fin de l’année 2021, selon les chiffres de l’ONU.

Avec un système tel que la Ruche, la production est plus facilement écoulée et ne finira probablement pas à la poubelle. Par ailleurs, la coopérative agricole bruxelloise Vert d’Iris propose des solutions pour œuvrer contre le gaspillage tout en faisant des bénéfices, comme composer des soupes de saisons ou encore utiliser un déshydrateur alimentaire pour faire des chips à partir de toutes sortes de fruits et légumes.

Un autre point majeur de la société d’abondance est la production massive toujours plus rapide et néfaste des biens de consommations, loin de l’éthique et de la durabilité. Cela conduit à déprécier l’impact des épreuves par lesquelles un produit passe : la transformation, le stockage, la conservation en plus de son transport…, avant d’arriver simplement dans nos assiettes.

Faire appel au circuit court ne veut pas dire que les pratiques environnementales à l’intérieur sont bonnes, d’où l’importance de choisir des produits biologiques issus de bonnes pratiques. Une production locale peut être fortement émettrice de gaz à effet de serre (GES), En culture sous serre chauffée par exemple. Le spécialiste en agronomie N. Bricas, dans l’article d’Agro-biosciences, explique que la production agricole cause énormément de GES comparé au transport des aliments.

De plus, certains producteurs et agriculteurs rencontrés, en vue de répondre à quelques-unes de leurs demandes, se sont vu dans l’obligation d’adapter leur offre en sortant de la localité souhaitée afin de ne pas risquer de disparaitre en perdant des sources de revenus. Toutefois, ces exportations, si elles viennent d’en dehors de l’Europe, se font via d’énormes cargaisons qui transportent plusieurs livraisons pour différents endroits simultanément.

En dépit de cela, le mode de distribution en circuit-court constitue des avantages substantiels, comme le fait de la proximité entre le producteur et le consommateur permettant à ce dernier d’être plus responsable vis-à-vis de sa consommation. En prime, il favorise l’économie locale, que ce soit pour le producteur avec la sécurisation de son modèle économique qui améliore ses conditions de vie, pour le consommateur bénéficiant d’un prix ajusté au coût réel du produit, ou encore pour un territoire donné car, en créant un marché local, ce sont de nouveaux emplois qui voient le jour. Et par-dessus le marché, la localité barre cerre dépendance aux importations mondiales.

Le but ici n’est pas de changer radicalement les habitudes de consommation de tout un chacun, mais seulement tenter de conscientiser toute personne en tant que consommateur, à amoindrir l’impact de ses actions. Quelques entreprises, telle que la Ruche Qui Dit Oui et bien d’autres collaborations ou associations, ont réussi à faire changer des mentalités et certaines pratiques, contribuant positivement à l’urgence climatique.

Alimentation et école

Chris Courteille (ESA), Mounia Chamkha (ULB)

L’apiculture urbaine

Jeanne Gaufillier (ESA), Loïc Aluattidi (ULB)

Ferme urbaine

Valeria C Almeida (ESA), Léa Bataboudila, Yasmine Bouarfa (ULB)